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#113 : Le mot de trop

 

Une règle existe dans la famille de Malcolm, chaque enfant qui veut apprendre à patiner doit prendre des leçons avec Hal. Lors d'un match de hockey dans la rue, Malcolm est le seul à ne pas porter de patins à roulettes. Malgré les avertissements de ses grands frères, il décide quand même de prendre des cours avec son père. Malheureusement les méthodes d'apprentissage de Hal ne plaisent pas à Malcolm qui franchit une barrière en insultant son père. Lois, qui est obligée de rester au lit à cause de son dos, continue à surveiller tout ce qui se passe à la maison grâce à des écouteurs pour bébés. A l'école militaire, Francis ne veut pas aller en stage de survie organisé par l'école. Il décide de mentir et de faire croire à ses compagnons qu'il souffre du même mal de dos que sa mère...

Popularité


4.11 - 9 votes

Titre VO
Rollerskates

Titre VF
Le mot de trop

Première diffusion
30.04.2000

Première diffusion en France
09.01.2002

Vidéos

Cours de patinage (SP)

Cours de patinage (SP)

  

Photos promo

Hal fait du patin.

Hal fait du patin.

Reese, Malcolm et Dewey se partagent des frites.

Reese, Malcolm et Dewey se partagent des frites.

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LE MOT DE TROP

(Reese, Dewey et Malcolm sont assis à table avec au milieu un tas de frites. Devant chacun se trouve déjà quelques frites)

REESE : C’est pas équitable

MALCOLM : Mais si Reese c’est complètement équitable.

DEWEY : J’ai vachement faim moi

MALCOLM : On fait comme je dis, d’accord ?

DEWEY : Ca va refroidir.

MALCOLM : Tu veux un partage équitable oui ou non.

REESE : T’en as plus que moi

MALCOLM : Non c’est faux ! On a tous les deux 72,5cm de frite. J’en ai deux de 10cm, cinq de 7,5cm et trois de 5cm. T’en as cinq de 12,5cm et une de 10cm. C’est parfaitement équitable. (Dewey prend discrètement une frite sur le tas principal et en croque un bout) Dewey ! (Malcolm prend la frite que Dewey vient de croquer et la mesure avec sa règle) Bon on va dire qu’elle était sur le tas des frites de 10cm. Alors…117 moins 3 multiplié par 29 et divisé par -3. Ça fait un croc de 2cm chacun là-dessus. (à la caméra) La semaine dernière on a eu des patates sautées. Ça nous a pris plus de 3h.

 

 

Générique

 

 

(Reese, Malcolm et d’autres amis jouent au hockey dans leur rue. Malcolm est le seul à ne pas avoir de patins. Il est toujours en retard sur les actions du match)

AMIS DE MALCOLM ET REESE : Allez vas-y relance, allez, contre-attaque, bien joué, joue pas perso, shoot

REESE : (à Malcolm) Qu’est ce que tu fais bloque-le !

(Stevie est dans les cages et arrête un tir)

STEVIE : Dans ta face !

AMIS DE MALCOLM ET REESE : C’est bon laisse je l’ai

REESE : Voiture !

(Une  voiture sort d’une allée et veut passer. Stevie tire les cages avec son fauteuil roulant pour dégager le passage et rejoint Malcolm qui est assis)

STEVIE : C’est un super match

MALCOLM : (très essoufflé) C’est naze.

STEVIE : Tu te moques de moi ?

MALCOLM : Non. Crevé

STEVIE : Mets des rollers.

MALCOLM : Je ne peux pas. Mon père… (Malcolm s’allonge avant de finir sa phrase. Après quelques instants de repos Stevie et Malcolm repartent) Mon père a été champion de patinage, il y a super longtemps. Alors il y a une règle. Personne dans la famille ne peut acheter des patins sans prendre de cours avec lui d’abord.

STEVIE : Ben alors demande lui des cours

MALCOLM : Mais tu comprends pas. Mon vieux devient complètement dingue dès qu’on parle patinage. Il n’appelle même pas ça du patinage. Il appelle ça la grande confrérie de la roulette. Il a appris à Francis et à Reese et ils ont plus jamais été les mêmes.

(Reese arrive alors derrière en roller et s’amuse avec sa cross)

REESE : Grades qui shoote et il marque ! Il a ridiculisé tous les défenseurs.

MALCOLM : Hé Reese, tu te rappelles quand papa t’as appris à patiner ?

REESE : J’ai pas envie d’en parler.

 

 

(Malcolm est assis sur une chaise à la maison. Reese patine encore dans la maison)

MALCOLM : Pourquoi est ce que tu ne veux pas me dire comment c’était.

REESE : Premièrement j’ai pas le droit d’en parler et deuxièmement je ne veux surtout pas y repenser. J’ai pas envie de pleurer.

(Lois arrive à ce moment là)

LOIS : Hé non mais dis donc ça va pas bien toi. On ne fait pas du patin à roulette dans la maison.

REESE : Pourquoi il n’y a que moi qui n’ai pas le droit de faire ça sur Terre

LOIS : (en regardant le sol) Oulah ya  quelqu’un qui a marché dans quelque chose. (elle aperçoit tout d’un coup quelque chose) Oh mon dieu, oh mon dieu. Mais quel bin’s. Reese ! Mais dans quoi est ce que tu as roulé ?

(Reese regarde ses patins et les essuie sur le coin de la table)

REESE : Oh purée !

(Lois s’apprête alors à crier de toutes ses forces)

 

 

(Lois est allongée sur le lit et semble souffrir beaucoup. Hal est à côté d’elle avec un écouteur pour bébé)

HAL : Reconnaîs que c’est quand même assez marrant. Tu as crié si fort que tu as réussi à te bloquer le dos. Essaye de te détendre. J’ai branché les écouteurs pour bébé. Si tu as besoin de quoi que ce soit, gueule un coup. Mais pas trop fort. Et j’accourrai comme le vent.

(Hal veut mettre une couverture sur les jambes de Lois mais ça la fait souffrir encore plus)

LOIS : Non ! Oh mon dieu ! Oh la vache !

HAL : Pardon, désolé. Lois, pourquoi tu refuses de prendre les médicaments du docteur.

LOIS : Parce que je plane si je les prends. Il est hors de question que cette maison tombe en ruine en deux temps trois  mouvements sous prétexte qu’on m’aura drogué. Ça je le refuse.

(Reese entre dans la chambre)

REESE : M’man je suis vraiment désolé. Est-ce que ça va ?

LOIS : (d’une petite voix) Oh Reese ! Viens voir ta maman. Approche-toi-mon chéri. (Reese s’approche d’elle et Lois l’attrape violemment par le col) T’es content d’avoir estropié ta mère.

REESE : M’man non s’il te plaît !

LOIS : T’es content de toi ?

REESE : Non m’man !

 

 

(Francis voit une affiche que quelqu’un vient d’accrocher au mur)

FRANCIS : Un week-end de survie ? Qu’est ce que c’est que ça ?

STANLEY : Un exercice au cours duquel on devra passer deux jours en pleine nature, un équipement limité et sans nourriture.

FRANCIS : Attends tu veux rire.

STANLEY : Non. C’est un excellent moyen d’apprendre les techniques de survie.

FRANCIS : C’est surtout deux jours en forêt. Le pognon de nos parents ne devrait pas servir à payer des balades dans les bois. C’est de l’arnaque pur et simple.

STANLEY : Possible en effet. Mais ça tu vas le faire.

FRANCIS : Quoi !

STANLEY : Francis je te laisse foutre le boxon sans jamais trop rien te dire. Mais ce truc là, moi j’y crois. Ça forge le caractère. Je crois que ça te ferait beaucoup de bien.

FRANCIS : Et comment tu veux que ça me fasse du bien. Pas de bouffe, pas d’équipement…

STANLEY : Et pas de clavicule cassée.

FRANCIS : Ola ça ça fait mal une clavicule cassée.

 

 

(On voit Reese se diriger vers le réfrigérateur, prendre une bouteille de lait, et boire directement à la bouteille)

LOIS : (à travers l’écouteur pour bébé) Qu’est ce que tu fais là ?

REESE : (surpris) Rien du tout.

LOIS : Prends un verre. (Reese sourit et boit de nouveau à la bouteille pensant que Lois ne le saura pas) Tu te fiches de moi ou quoi ? Quand j’irai mieux, ça va chauffer pour ton matricule. Prends un verre.

REESE : C’est bon ça va !

(On voit alors Dewey assis à la table)

DEWEY : (à l’écouteur pour bébé) Je peux boire un verre de lait ?

LOIS : (à travers l’écouteur) Oui mon chéri. Mais prends un verre.

DEWEY : D’accord

 

 

(Malcolm appelle Francis non loin de la chambre de Lois)

MALCOLM : Allô Francis. J’ai un problème j’ai besoin que tu me conseilles

FRANCIS : Crois moi, mec, quelque soit ton problème, c’est rien comparé à ce que j’endure ici.

MALCOLM : Je pense demander des cours de patinage à papa. (Francis a pitié pour Malcolm) Pourquoi tout le monde réagit comme ça ? A quoi je dois m’attendre.

FRANCIS : Écoute. Si je te racontais tout tu flipperais. Mais si tu crois que tu es vraiment prêt, alors mon conseil c’est de faire ça le plus vite possible. Un peu comme quand tu t’arraches un sparadrap là où il y a plein de poils.

MALCOLM : Il va me mettre un sparadrap là où il y a plein de poils ?

(Lois entend la conversation depuis l’écouteur pour bébé)

LOIS : A qui est ce que tu parles ?

MALCOLM : A Francis !

(Lois décroche le combiné à côté de son lit)

LOIS : Salut mon cœur

FRANCIS : Salut maman.

LOIS : Si tu savais ce que j’ai mal au dos. Le médecin a dit que je devais rester trois jours allongée…

FRANCIS : Maman…

LOIS : …avec un oreiller sous les jambes et de la glace sur le dos

FRANCIS : euh… écoute maman…

LOIS : …de la glace ! Non mais tu te rends compte ! J’avais jamais entendu une chose pareille. Je trouve ça complètement aberrant.

(Francis s’assoit alors au pied de la cabine téléphonique de l’école)

 

 

(Hal prépare amoureusement le repas de Lois sur un plateau. Il met les médicaments de Lois dans le sandwich)

LOIS : Oh merci chéri !

HAL : (en posant le plateau sur le ventre de Lois) Attention à toi.

LOIS : Juste un truc.

HAL : Oui ?

LOIS : Arrête de mettre des médicaments dans ma nourriture. (Elle enlève les médicaments du sandwich et reprend le téléphone) Euh où j’en étais ? Francis ?

FRANCIS : (toujours assis) Je t’écoute maman

LOIS : Alors ils ont dit que mes vertèbres 4 et 5 n’étaient absolument pas alignées. Apparemment les muscles de mon épaule seraient asymétriques. Non mais franchement ! Ça serait génétique. C’est la première fois qu’ils voyaient quelqu’un se faire mal au dos en criant. Tous les toubibs de l’hôpital sont passés dans ma chambre pour m’observer. Tu vois un peu. (Francis éloigne le téléphone de son oreille pour bailler) Et je sais pas si t’es au courant mais les chemises d’hôpital ça te laisse un petit peu les fesses à l’air libre, si tu vois ce que je veux dire.

 

 

(Hal Reese et Dewey sont assis dans la cuisine)

HAL : Les enfants, ce sandwich s’appelle… l’atomiseur de ventre. On prend une grande saucisse qu’on couvre de fromage on l’enroule dans du bacon et on l’a fait frire dans une bonne tranche de lard. C’est indescriptible. Bon appétit. (Malcolm arrive à ce moment là et s’assoit) Où est ce que tu étais passé ? Il faut que tu goûtes ce truc.

MALCOLM : Papa. Je veux apprendre à patiner

(Tout devient noir autour d’eux)

HAL : (gravement) Tu ne pourras plus faire marche arrière une fois que tu auras commencé

MALCOLM : Oui je sais

HAL : Il faudra t’impliquer complètement mon fils. Quand on prend ce chemin là on est obligé d’aller jusqu’au bout. Tu es sûr d’être prêt pour ça ? Vraiment prêt à 100% ?

MALCOLM : Euh… oui, enfin je crois.

(Tout redevient normal)

HAL : Chouette, on attaque demain. Allez prends un avant qu’il n’y en ai plus.

 

(Hal entre sans faire de bruit dans la chambre de Malcolm en patin. Son réveil indique 5:00)

HAL : Au travail.

(Malcolm et Hal font des exercices dehors)

HAL : Étire. Le nez dans les genoux, le nez dans les genoux. Et tu relâches. On se sent pas un peu plus souple maintenant ?

MALCOLM : Je me sens surtout endormi

HAL : Ouais. Mais il faut qu’on attaque le plus vite possible on a du travail. Règle n°1 : on ne discute pas mes méthodes. C’est moi le maître des roulettes. Compris ? Il se peut que tu détestes mes méthodes mais je vais te montrer ce dont tu seras capable si tu consens à les suivre. Envoie la musique.

(Hal fait une démonstration de spectacle à Malcolm en roller)

MALCOLM : (à la caméra) Ca devrait m’impressionner ou m’horrifier ? (à Hal) Papa c’est vraiment incroyable !

HAL : Cet enchaînement m’a rapporté une médaille d’or, un poing en macramé (?) le cœur de ta mère le tout dans le même après-midi. Tu veux voir tes patins ?

MALCOLM : Ouais !

HAL : Viens. J’ai une préférence pour les modèles à l’ancienne, mais je sais que vous, les jeunes, vous aimez les rollers avec des roues en ligne. (Hal sort de superbes rollers) Alors ?

MALCOLM : Wahou ! Ils sont magnifiques !

HAL : Oui, ils sont chouettes.

(Hal reprend les rollers et les met dans son sac)

MALCOLM : Attends ! Je ne vais pas les mettre aux pieds ?

HAL : Non t’es encore loin d’être prêt pour ça. C’était juste pour te motiver. Chaque chose en son temps Malcolm. Et tu rouleras vers la gloire. Tu vas commencer avec ceux là.

(Hal montre les chaussures avec des roues en carton collées dessus que Malcolm a aux pied)

MALCOLM : Pourquoi est ce que je…

HAL : (en lui coupant la parole) …ahaha c’est moi le maître. Voyons comment tu slalomes avec tes patins.

MALCOLM : J’ai pas de patins.

HAL : Tes patins sont là-dedans (Hal montre sa tête). Vas-y.

 

(Malcolm fait semblant de glisser)

HAL : Glisse. Glisse. N’oublie pas le mouvement des bras. Doucement, te précipite pas.

 

(Francis écoute la conversation entre deux cadets)

DREW : Ça va être génial. J’emporte seulement une gamelle, un couteau, mon sac de couchage et quelques rations de survie

JOSE : Mauviette ! Gamelle, couteau, couverture de survie.

DREW : C’est tout ? Là mon vieux tu m’épates.

(Stanley arrive tout nu peint de la tête au pied en militaire)

STANLEY : En route. (à Francis) T’es prêt ?

FRANCIS : Comme jamais mon pote.

(Francis tombe soudainement au sol en criant de douleur)

STANLEY : Qu’est ce que t’as ?

FRANCIS : Mon dos ! Je ne peux plus bouger. Ça m’arrive parfois c’est génétique. Les muscles de mon épaule sont asymétriques. Ça perturbe l’alignement des vertèbres. Mais ça va aller. Il faut de la glace dessus.

STANLEY : Quelles vertèbres sont bloquées ?

FRANCIS : 4 et 5ème

STANLEY : Bon d’accord. Mettez-le dans sa chambre.

 

 

(Hal et Malcolm continuent leurs exercices.)

HAL : Les mains vers l’avant pour garder l’équilibre. Continue, continue.

MALCOLM : Pourquoi je suis obligé de faire ça ?

HAL : Arrête de penser à autre chose, tu perds ta concentration.

(On voit Malcolm faisant le piquet)

MALCOLM : Papa ! C’est du roller pas un numéro de cirque.

HAL : Concentre-toi. Et un et deux et trois…

MALCOLM : A quoi ça peut me servir de savoir faire ça ?

HAL : Le poing appuyé sur la hanche. En l’air, en bas, en l’air, en bas, en l’air en bas. Maintenant tu glisses.

MALCOLM : Bon et mes patins alors ? Est-ce que je peux au moins essayer mes patins.

HAL : Absolument hors de question, pas avant deux jours !

MALCOLM : Deux jours ?

HAL : Mhmh.

MALCOLM : J’en sais assez pour jouer au street hockey, c’est pas la peine d’aller plus loin.

HAL : Malcolm, il ne faut pas aller plus vite que la musique. Apprends correctement la technique, c’est pour ton bien.

MALCOLM : Mais ça n’a vraiment aucun sens.

HAL : C’est parce que tu refuses d’adopter l’esprit patin ! Bon ça suffit maintenant, on arrête, on rentre ! Tu sais quoi ? A cause de ton attitude, on est revenu un jour en arrière.

MALCOLM : Je m’en fiche.

(Malcolm s’en va)

 

 

(On voit Lois allongée sur le lit et Hal assis au pied du lit)

HAL : Le petit se rebelle Lois. Oh il a du talent. Mais il est inconscient et borné.

LOIS : Je lui en toucherai deux mots.

HAL : C’est pas ce que je te demande Lois.

LOIS : Oui mais c’est ce qui finira par ar…AH !

(Lois gémit de douleur)

HAL : Tu vas les prendre tes fichues pilules ! Chérie ?

 

 

(Reese et Malcolm sont dans la cuisine.)

MALCOLM : Il m’a puni comme un petit écolier

REESE : T’as critiqué ses méthodes. Il ne faut jamais critiquer ses méthodes. Ca dure encore plus longtemps, c’est tout ce que tu gagnes.

(Reese prend ses patins)

MALCOLM : Tu vas aller jouer au hockey ?

REESE : Je vais me gêner ! T’y joueras aussi. Dans un mois ou deux.

(Reese s’en va et Malcolm aperçoit ses rollers en haut de l’armoire avec une note « rouler vers son but » accrochée)

MALCOLM : (à la caméra) Je ne sais pas encore comment, mais il y a sûrement un moyen de justifier ça.

(Malcolm monte sur une chaise pour attraper ses rollers. Hal arrive à ce moment là dans le couloir et l’aperçoit)

HAL : Malcolm ?

MALCOLM : (à la caméra) La vache ! Je pensais avoir droit encore à quelques minutes avant de me faire piquer. De toute façon j’en ai vraiment marre de tout ce cirque.

HAL : Qu’est ce que tu comptes faire ?

MALCOLM : Je prends mes patins et je vais jouer au hockey.

HAL : Ça ça m’étonnerait. On a un accord je te rappelle

MALCOLM : Quoi, quel accord ! Tu te contente de me traiter comme un esclave.

HAL : Et toi tu as toujours à redire sur ma façon de faire

MALCOLM : Parce que tu me traites comme un bébé. Et les trucs que tu m’apprends c’est débile.

HAL : Tu as gagné ! Ces patins je les reprends.

MALCOLM : Ah ouais eh ben… (on voit une voiture freiner brusquement, puis le haut parleur de bébé à côté de Lois siffler) ….. foutre

(à la caméra) Je suis dingue moi !

 

(On voit Francis assis sur un fauteuil en train de manger une glace)

TV : Être top-modèle, c’est pas toujours drôle. Parfois il faut faire comme si on avait chaud alors qu’on a vraiment froid. Et les gens, ils se rendent pas compte qu’on travaille très dur.

FRANCIS : Ma pauvre Inga. Comme j’aimerais t’aider à surmonter ton calvaire.

TV : … surtout quand on passe la nuit en boîte.

 

 

(Reese et Malcolm parle dans la chambre)

REESE : J’en reviens pas que t’ai dit ça à papa. Au fait quand tu passeras près de chez Francis sur le chemin de la Sibérie, dis lui bonjour de ma part.

MALCOLM : Tu crois qu’il l’a dit à maman ?

REESE : T’inquiète pas pour ça. Maman va beaucoup mieux. Le docteur Reese est passé la voir.

MALCOLM : De quoi est ce que tu parles ?

REESE : En résumé, pilule dans sandwich pas efficace. Pilule dans verre de lait, efficace à fond.

 

 

(Hal et Lois sont sur le lit. Lois semble complètement droguée )

HAL : Là, j’arrive plus à comprendre. J’ai pourtant toujours été un bon père pour lui.

LOIS : Ouais…c’est vrai

HAL : C’est moi le gentil

LOIS : Ça c’est certain.

HAL : C’est toi la méchante. S’il y a deux mauvais flics, alors le système ne fonctionne plus.

LOIS : Moi j’aime pas les flics. Il y en a d’autres d’ailleurs que j’aime pas non plus. Comment ça s’appelle les…

HAL : …je ne devais pas être prêt pour Malcolm je pense

LOIS :… les VRP

HAL : Pas encore mais il a dépassé les bornes cette fois. Ça ne s’arrangera pas. C’est pas comme si je l’avais pris la clope au bec. Là je pouvais l’obliger à fumer le paquet

LOIS :…je déteste aussi les grenouilles de bénitier ça je déteste plus que tout.

HAL : Malcolm a toujours été différent des autres. Pourquoi il est pas comme ses frères. Reese a voulu me frapper. Francis a voulu me frapper. Ça je sais comment gérer. Blocage, un petit direct à l’estomac et voilà on n’en parle plus. Mais là il s’agit de … mots

LOIS : Tu sais ce que je déteste plus que tout ? Je déteste ces gigantesques pil…

(Lois s’endort)

HAL : Dieu soit loué.

 

(Hal rêve qu’il fait un spectacle de patin sur la chanson « we are the champions ». Au milieu du spectacle il s’arrête et semble avoir une idée)

HAL : Et oui bien sûr !

 

(On voit Francis assis sur une chaise, un extincteur entre les jambes)

FRANCIS : (en faisant semblant de parler dans un micro) Euh Houston nous sommes prêts à décoller. Bien reçu. Attention décollage dans 5, 4, 3, 2, 1, go.

(Il actionne l’extincteur et sa chaise part à toute vitesse en arrière jusqu’à à arriver dans le couloir. On voit ses compagnons arriver à ce moment là) Hey salut ça fait déjà deux jours que vous êtes partis ? Alors comment c’était ? Y a eu un début d’incendie là-dedans. Mais heureusement j’étais là pour l’éteindre. (en montrant sa glace) Vous en voulez peut-être un bout ?

 

 

(On voit Francis attaché au milieu de la forêt en pleine nuit)

FRANCIS : Les mecs arrêtez. C’est pas raisonnable quoi. Je peux pas passer deux jours entiers dans les bois attaché à une chaise.

STANLEY : Trois jours. Un de plus pour nous avoir menti.

FRANCIS : Non mais laissez-moi au moins une veste. Ou de la bouffe. Allez les mecs ! Vous n’allez pas m’abandonner ici sans rien. (Un des cadet lance un couteau qui vient se planter juste devant la tête de Francis) Oh trop sympa de pas avoir visé la tête !

 

 

(Hal imprime quelques pages alors que Lois se réveille)

LOIS : Hal ?

HAL : (surpris) Chérie tu es réveillée ?

LOIS : Arrête avec tes « chérie ». Tu m’as drogué à mon insu sale traître. Tu devrais avoir honte de toi d’avoir utilisé Reese pour me piéger comme ça. Tu veux du lait ma petite maman chérie. Lui qui ne m’a jamais apporté quoi que ce soit de toute sa vie. Et ne crois pas que je ne sente pas l’odeur de ces atomiseurs d’estomac que tu as mangé. (Hal s’éclipse discrètement de la chambre) On va reprendre un régime légume vapeur, viande grillée. Tu vas voir ça.

HAL : (à Malcolm, Dewey et Reese qui sont dans la cuisine) Les enfants, votre mère est sur pied. (Tout les enfants partent en courant) Malcolm ! Tu viens discuter avec moi dehors.

 

 

(Hal et Malcolm sont assis dehors autour de la table de jardin)

HAL : Tu as dit ce que tu as dit. On ne pourra pas revenir là-dessus. Mais ce n’est pas le genre de choses qu’on peut régler avec une punition ou avec de simples excuses. Mais pourtant il va falloir trouver assez rapidement une solution. Tu es d’accord ?

MALCOLM : Ouais je crois.

HAL : Bien. Alors voilà comment je vois les choses. Toute cette histoire a commencé parce que tu as eu le sentiment que je te traitais comme un gosse. Alors…

(Hal passe les feuilles qu’il a imprimé à Malcolm)

MALCOLM : Qu’est ce que c’est ?

HAL : Ça ? Ce sont 10 pages d’insultes et de gros mots divers mis bout à bout par mes soins.

MALCOLM : Quoi ?!

HAL : Et ça empire à mesure que tu avances.

MALCOLM : Mais franchement, mais qu’est ce que tu veux que j’en fasse ?

HAL : Ben puisque tu te considères assez vieux pour user de ces mots là, tu dois l’être aussi pour voir leurs effets sur les gens. Écoute-moi bien Malcolm, tu vas me regarder droit dans les yeux et prononcer chacune des ignominies que voici, à l’homme qui t’as tenu dans ses bras le jour où tu es venu au monde.

MALCOLM : Mais papa…

HAL : Je ne suis pas ton père. Je suis une…lis

MALCOLM : une espèce de sale enf…

HAL : En me fixant. Continue

(On voit Malcolm qui lit le papier que lui a donné son père)

MALCOLM : Je peux pas !

HAL : Tu vois fils, les mots font mal. C’est pour ça qu’il faut les manier avec soin.

MALCOLM : Oui j’ai compris papa. Je te demande pardon.

HAL : (reprenant les feuilles) D’accord. Je crois que ça suffit.

MALCOLM : (lui arrachant des mains) Non attend ! Je dois me forcer à le faire. Je veux pas te décevoir deux fois.

(Malcolm finit de lire la feuille)

MALCOLM : …fiotte

HAL : Bien c’est très consciencieux.

MALCOLM : Papa, tu finis de m’apprendre à faire du patin à roulette ?

HAL : Bien sûr. Mais évitons de nous regarder dans les yeux pendant deux semaines.

MALCOLM : Je suis d’accord.

 

 

(Malcolm joue au hockey dans la rue avec ses amis avec ses nouveaux patins. Il est souvent en retard sur les actions)

STEVIE : Il est tout seul bloquez le !

AMIS DE MALCOLM ET REESE : Passe, laisse le attaquer, allez, allez, fais attention au goal.

(Malcolm voit son père faire la chorégraphie qu’il lui a montré à l’entraînement et a soudain une idée. Malcolm se met lui aussi à faire cette chorégraphie en jouant au hockey mais réussit à faire toutes ses actions.)

MALCOLM : (à la caméra) Je sais bien que j’ai l’air d’un idiot, mais je leur mets la pâté.

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