Francis qui est revenu exceptionnellement de son école militaire pour le week-end doit garder ses frères pendant que ses parents partent pour un mariage. Malcolm qui écoute aux portes comprend que ce week-end est un test pour Francis. Les garçons décident donc pour une fois de ne faire aucune bêtise. Malheureusement Richie et ses copains décident de venir voir Francis et ils mettent la maison sans dessus dessous.
(Toute la famille dîne)
DEWEY : Il y a une super grosse explosion, des bulles partout et c’est comme ça que naissent les bébés.
Toute la famille rie
LOIS : Ben finalement c’est assez ressemblant (rires)
DEWEY : Ben quoi ?
MALCOLM : Une fois j’ai fait le calcul et il s’avère que tous les 7,4 repas pris ensemble, ma famille passe un moment agréable à table.
HAL : Eh regardez ce que j’ai fait. Un Manneken-Pis tout vert.
Toute la famille rie
LOIS : Tu m’en fais un beau de Manneken-Pis. Joue pas avec la nourriture.
Lois mets des légumes sur ses dents et sourit. Toute la famille rie. Reese met de la purée sur sa cuillère et menace Lois.
REESE : Oh Maman ! Ah!
LOIS : Je te conseille de ne pas jouer à ça.
REESE : Oh arrête je n’avais pas l’intention de le faire !
LOIS : Alors arrête.
REESE : J’allais pas le faire
LOIS : Alors arrête
REESE Ouais ben toi alors m’accuse pas d’un truc que j’allais pas faire.
MALCOLM : (à la caméra) Curieux ce changement d’atmosphère. Il faudrait des heures pour expliquer comment on a pu en arrivé là. Alors pour résumer je dirais : (en montrant Lois) Dynamite, (en montrant Reese) allumette
DEWEY : Tu vas jeter ça sur maman ?
REESE : J’en avais pas l’intention.
HAL : On se détend dans les rangs… Reese.
LOIS : Hal ça va je m’en occupe. Je ne te le dirais pas deux fois.
REESE : Je voulais vraiment pas le faire. Mais si tu crois le contraire alors peut-être que je devrais !
MALCOLM : Super maintenant il se met à paniquer.
LOIS : Repose gentiment cette cuillère, et fais moi des excuses.
MALCOLM : Ok elle lui laisse une porte de sortie.
REESE : Que je m’excuse de quoi ? J’allais pas le faire et puis arrêtez de parler, y a trop de bruit je ne peux pas me concentrer.
MALCOLM : Fais quelque chose papa.
HAL : J’ai une idée
Hal envoie de la purée sur Lois. Elle enlève la purée, énervée
LOIS : Mais à quoi est ce que tu es en train de jouer ?
HAL : Je me montre rigolo et spontané chérie.
Lois puis toute la famille rie
LOIS : (redevenant sérieuse) Ne joue pas à ça.
REESE : J’avais pas du tout l’intention de le faire !
MALCOLM : Effectivement c’est un super dîner.
Générique
(En classe juste avant la récréation. Malcolm range ses affaires et la cloche sonne. Malcolm s’apprête à sortir)
CAROLINE : Malcolm ?
MALCOLM : Oui ?
CAROLINE : Est-ce que je pourrais te voir une petite minute ?
CLASSE : (sort en récréation en se moquant de Malcolm) Qui c’est le chouchou de la maîtresse ?
STEVIE : (à Malcolm) Cher courrier du cœur.
MALCOLM : (à Stevie) Figure toi qu’hier j’ai poussé mon pote Stevie dans les escaliers.
STEVIE : (à Malcolm) Bon j’te laisse.
MALCOLM : (à Caroline) Quoi ?
CAROLINE : Malcolm, je me fais du souci pour toi. Tu t’en sors à merveille côté étude mais je sens encore une retenue dans les émotions, une distance entre nous deux et je déteste ça. C’est la raison pour laquelle j’aimerais voir s’installer entre nous une véritable intimité.
MALCOLM : (à la caméra) Wahou mais elle est en train de me faire du plat.
Je croyais que vous sortiez avec le concierge ?
CAROLINE : Qui t’as raconté ça ? Seigneur, un seul verre et…. Enfin bref. Je veux simplement te dire que je connais relativement bien tes parents, je sais donc que tu vis dans un milieu un peu spécial, alors surtout n’oublie pas si jamais tu as besoin de quoi que soit une oreille attentive où une épaule accueillante, n’hésite pas une seule seconde, appelle moi !
MALCOLM : (à la caméra) Ouais comme si j’avais besoin de ça, une autre maman. D’accord génial merci beaucoup. Bon j’y vais il faut que je fasse des trucs….
(Francis rentre dans la cuisine suivi de près par Dewey. Reese mange)
DEWEY : Et j’ai voulu dessiner un robot mais la mine du crayon a cassé. Et puis j’ai mangé un esquimau. Non en vrai j’en ai mangé 12. T’aimes les esquimaux Francis ?
REESE : (à Dewey) Mais tu vas la boucler ! Tu vois pas que tu lui prends la tête ?
(à Francis) Ah je suis bien content de te revoir. C’est usant de supporter de ces gosses toute la journée.
MALCOLM : (à la caméra) Il se passe un truc génial. La première fois que Francis revient depuis qu’il est à son école. Maman et papa doivent aller à un mariage et c’est Francis qui s’occupe de nous pendant tout le week-end. Je suis trop content il m’a tellement manqué.
(à Francis) Salut !
(à la caméra) Il est trop génial.
(Hal et Lois font leur valise dans la chambre)
LOIS : Les garçons ! J’ai laissé le numéro de l’hôtel à côté du téléphone. Avec l’argent pour les pizzas. Mais je veux le ticket et je vérifierais la monnaie.
HAL : (à lui-même en prenant un slip et en le repliant) Non pas comme ça il risque de se froisser. Franchement je suis content d’avoir Francis à la maison. C’est vraiment chouette !
Malcolm passe devant la porte et entend secrètement leur conversation
Lois rie
HAL : Quoi
LOIS : Rien, je te trouve juste…. mignon quand tu fais tes petites allusions.
HAL : C’est vrai ?
LOIS : Évidemment que c’est chouette d’avoir Francis à la maison.
HAL : Ca fait quelques mois qu’il est là-bas. On pourrait peut-être reconsidérer la question.
LOIS : Ah j’en sais rien. Peut-être ? Voyons comment il s’en sort ce week-end. (Lois se regarde dans un miroir. Malcolm s’en va) Nom d’un chien je déteste cette coiffure. Je ne sais même pas pourquoi je me tue à plaire à ta famille, ils m’ont jamais aimé.
HAL : C’est normal tu es celle qui leur a volé leur cher petit Hali adoré... On va peut-être y aller
(Reese Francis et Dewey mangent à la cuisine)
DEWEY : Et puis il a disparu. Mais j’en ai trouvé un autre. Mais il est mort et ensuite…
REESE : Je t’ai déjà dit de le laisser tranquille, pipelette !!!
DEWEY : Lâche-moi tout de suite.
REESE : J’ai pas envie.
Dewey crie. Il se met sur le dos de Reese et lui met les doigts dans le nez
MALCOLM : Arrêtez les gars ! Écoutez-moi une seconde. Je viens d’entendre maman et papa. Ils pensent à faire revenir Francis à la maison.
Dewey descend du dos de Reese
REESE : T’es sérieux ?
MALCOLM : Ouais. Ils veulent voir comment il s’en sort ce week-end. Ok ? Il ne faut pas qu’on fasse une seule bêtise.
REESE : Cool, il faut aller le prévenir.
MALCOLM : Non ! Tu sais comment Francis réagi quand on lui ce qu’il doit faire.
Flash back de Francis
(Francis et Lois sont dans la cuisine)
LOIS : Je te préviens Francis, si jamais tu te fais percer le nez, je t’inscris immédiatement dans une école militaire. Je suis très sérieuse. Est-ce que c’est clair ?
(Lois est dans la cuisine. Francis entre avec plein de piercings sur le visage)
FRANCIS : Eh maman qu’est ce qu’on mange ?
Fin du flash back
REESE : C’est vrai. Mais qu’est ce qu’on va faire alors ?
MALCOLM : On sera super sage, de vrais anges.
DEWEY : Comment on fait pour être sage ?
MALCOLM : J’en sais rien.
(à la caméra) C’est vrai ça nous est jamais arrivé.
Écoutez le mieux c’est de rien faire du tout. Là au moins on est sûr de ne pas avoir de problèmes.
(Hal arrive dans le couloir avec la valise et regarde sa montre. Il est suivi de Lois))
HAL : Chérie ? Il est tard ma biche faut qu’on y aille.
LOIS : D’accord je raserai mes jambes dans la voiture. Bon alors : j’ai fait une marque sur toutes les bouteilles d’alcool pour noter le niveau, j’ai mis un code sur les chaînes porno de la télé, j’ai compté les cigares de votre père. (Lois est alors dans la voiture) J’ai relevé les kms sur la voiture, je sais exactement combien y a sur les comptes en banque, on vous aime, on vous embrasse. Et n’oubliez pas, Dewey nous racontera absolument tout dès que nous serons rentrés.
HAL : Écoutez ce que dit votre mère.(Hal prend un cigare) Moins un cigare. En route !
(La voiture démarre puis fait instantanément une marche arrière)
LOIS : Je vous conseille même pas de penser à ça !
(La voiture redémarre)
MALCOLM : A quoi faut pas qu’on pense ?
FRANCIS : Elle bluffait. (Tout le monde rentre dans la maison) Allez les mecs je vais vous montrer le truc le plus cool de la terre. Trouvez-moi de l’essence à briquet, un appareil à gaufre et apportez moi la plus grosse peluche de Dewey.
MALCOLM : Tu sais Francis, en fait on est crevé.
FRANCIS : Crevé ?
REESE : Ouais euh…. Fatigué
DEWEY : Je ne suis pas fatigué (Malcolm le tape). D’accord je suis fatigué.
REESE : Si on regardait la télé ?
FRANCIS : Comme vous voulez.
(Francis Malcolm et Reese regarde la télé. Dewey dort sur la table basse)
MALCOLM : (à la caméra) Ce plan a intérêt à marcher. Le seul truc pire que pas avoir de télévision, c’est du golf à la télévision.
FRANCIS : Oh allez les mecs, allons faire un tour dehors histoire de bouger un peu.
MALCOLM : Non, ils en sont qu’au 6 ème trou.
(à la caméra) Ils en sont qu’au 6ème trou
(Le téléphone sonne)
FRANCIS : Allô ?
(Richie et Circus sont dans la chambre de Richie)
RICHIE : Francis, mec, il parait que t’es de retour en ville.
COPAIN DE FRANCIS : T’es le meilleur Francis.
FRANCIS : Salut les gars ! Comment ça va ?
RICHIE : Ouais ben comme d’hab mon pote. Ah y a Circus qui te dit salut. J’ai un truc délirant à te raconter mec ! J’ai enfin déménagé. J’habite dans la cave maintenant mec, c’est la liberté !
COPAIN DE FRANCIS : T’es le meilleur Francis.
(La mère de Richie rentre avec une panière de linge)
RICHIE : Maman tu pourrais frapper avant d’entrer.
(à Francis) Eh mec on peut venir te voir ?
FRANCIS : Ok. (à Malcolm et Reese) Eh Richie et les potes vont passer me voir.
MALCOLM : Vaut peut-être mieux éviter, vu que maman et papa ne sont pas là, et que tu dois…
FRANCIS : D’accord compris. Eh Richie écoute moi, je garde mes frangins donc faudra qu’on reste ici et surtout pas de fiesta. Ok ? Je plaisante pas. Si vous vous pointez c’est seulement vous 3.
(Plan extérieur sur la maison saccagée)
FRANCIS : Ouais, je ne pensais pas qu’à eux 3 ils arriveraient à mettre le souk à ce point là.
RICHIE : Appelle nous quand tu repasses en ville.
COPAIN DE FRANCIS : T’es le meilleur Francis.
(On voit Richie et son copain partir dans une voiture de police)
(Hal et Lois sont dans la voiture avec de la musique. Lois est en train de se raser les jambes)
HAL : T’essaierais pas de me charmer ?
LOIS : Oh… C’est débile d’aller à ce mariage. On perd notre temps, crois moi !
HAL : Oh je t’en prie, je te promets qu’on rigolera.
LOIS : Hal, je ne suis pas Dewey.
HAL : Désolé. Mais ça nous fera pas de mal un petit week-end sans les gosses. On va pouvoir essayer d’en profiter pour s’amuser, se détendre, alors laisse toi aller.
LOIS : Oui, oui tu as raison. Ça nous fera du bien de passer un petit peu de temps ensemble. Et puis ça me fera du bien de ne pas avoir à hurler comme une folle toutes les 20 sec.
(en hurlant par la fenêtre à la voiture devant) Eh tu voudrais pas appuyer sur l’accélérateur tête de naze.
HAL : Il le méritait tu as raison.
(Malcolm et Francis rentre dans la maison sens dessus-dessous. Reese est attaché sur une chaise. Dewey est déguisé)
REESE : Je les déteste ces gros nuls !
FRANCIS : Vous avez vu comment Circus a pété ce parpaing sur sa tête ? Que ça vous serve d’exemple les gars. Il a pas réussi du premier coup mais il n’a pas abandonné. Non m’sieur.
MALCOLM : Francis il faut qu’on range tout ça
FRANCIS : Ouais c’est ça.
MALCOLM : Il faut qu’on le fasse tout de suite si papa et maman voit ça ils vont flipper.
FRANCIS : Et alors ? Ils sont toujours en train de flipper, j’ai l’habitude.
REESE : Non là c’est différent ! Il faut qu’on fasse le ménage.
FRANCIS : Mais qu’est ce qu’il vous arrive là ? C’est moi le responsable, c’est moi qui serait puni. Vous prenez pas la tête.
DEWEY : Mais on veut que tu reviennes à la maison.
FRANCIS : Quoi ?
MALCOLM : J’ai entendu les parents discuter. Ce week-end c’est un test pour toi qui peut devenir un piège. Si tu t’en sors tu peux revenir à la maison
REESE : Et si tu échoues, tu retournes immédiatement en pension dans ton école.
FRANCIS : Écoutez, sérieusement….
MALCOLM : Francis ça craint ici depuis que tu n’es plus avec nous ! Essayes de faire un effort, c’est pour notre bien !
FRANCIS : Oh merci les gars. C’est sympa de vous en faire pour moi. Mais les vieux ne décideront pas de mon avenir en se basant sur mon comportement d’un week-end sans prendre le soin de m’en parler. C’est trop arbitraire, irréaliste, absurde.
MALCOLM : C’est maman !
FRANCIS : Au boulot faut pas traîner.
(Tout le monde s’active pour ranger la maison)
(Plan sur la maison impeccablement rangée)
FRANCIS : C’est parfait.
REESE : La maison n’a jamais été aussi rangée.
MALCOLM : Oh oh
FRANCIS : Quoi !?
MALCOLM : C’est trop rangé.
FRANCIS : T’as raison. Ils vont jamais y croire.
(Francis, Dewey, Malcolm et Reese remettent alors du désordre)
(Hal et Lois arrivent à la réception du mariage)
HAL : J’ai l’impression qu’on est les seuls à avoir choisi un dessous de plat comme cadeau. (Il pose le cadeau sur la pile) Voila !
(Jack (le marié) arrive)
HAL et LOIS : Bonjour !
LOIS : Nous sommes ravis de vous revoir.
JACK : Moi aussi.
LOIS : Vous êtes magnifique. Ca fait combien de temps qu’on ne s’est pas revu.
JACK : Je ne sais plus. Oh veuillez m’excusez.
(Jack part attendre un peu plus loin)
LOIS : Eh ben ça valez le coup de faire 800km pour ça…
HAL : Qui c’est ce gars là ?
LOIS : C’est le futur marié.
HAL : Faudrait que les gens portent des badges avec leur nom dessus.
(Retour à la maison)
FRANCIS : Parfait ! Génial les miettes de pains que tu as rajouté Dewey.
REESE : Je me suis coupé les ongles au-dessus de la table de cuisine.
FRANCIS : Bravo les mômes ! Là elle se doutera de rien.
MALCOLM : Attendez ! (Il met quelques chips devant la photo de Reese) Taaatann. (L’étagère s’écroule et lui tombe sur la tête. Malcolm crie de douleur)
FRANCIS : Malcolm, ça va allez ?
MALCOLM : (en criant) Ouais je crois que ça devrait !!! AH !
FRANCIS : Reste tranquille, viens me montrer ça, viens. Fais-moi voir !
MALCOLM : Qu’est ce que ça donne ?
FRANCIS : C’est pas trop mal.
DEWEY : Remets cette grosse bosse à l’intérieur !
REESE : Oh purée c’est quoi ce truc blanc qu’on voit ? C’est l’os ?
MALCOLM : Quoi ?
FRANCIS : Reese amène des essuies tout et de la glace. Il faut que je garde la main appuyée dessus.
(Francis appuie sur la tête de Malcolm qui crie encore plus)
FRANCIS : Désolé Malcolm je suis obligé d’appuyer, je sais que ça fait mal. Reese amène de la glace dépêche.
REESE : Y a pas de glace ! J’ai trouvé que ça.
FRANCIS : Ok, trouve-moi de l’antiseptique.
(Le téléphone sonne)
FRANCIS : Ne décrochez pas. Laissez sonner.
DEWEY : Allô ?
LOIS : Dewey ? C’est maman !
DEWEY : Salut maman !
LOIS : Je téléphone pour prendre des nouvelles, tu vas me passer Francis.
DEWEY : Il est……
(Francis fait non de la tête)
DEWEY : …. Au petit coin, maman.
LOIS : Ah, bon ben passe moi Malcolm alors.
DEWEY : Il est au petit coin.
LOIS : Ils sont tous les deux au petit coin ? Mais qu’est ce qu’ils font là dedans ?
DEWEY : Je vais au petit coin maman
(Dewey raccroche. A l’autre bout du fil Lois est étonnée mais raccroche elle aussi)
FRANCIS : Y a qu’une solution. Il faut t’emmener à l’hôpital.
MALCOLM : Non tu ne peux pas ! Papa et maman vont le découvrir.
FRANCIS : Malcolm on n’a pas le choix. T’as peut-être un traumatisme crânien.
MALCOLM : (à la caméra) Là, il exagère. Je crois qu’il panique un peu le frangin. Il a pas les nerfs si solides que ça.
Non j’en ai rien à faire ! Il est pas question d’aller à l’hôpital. Est-ce que c’est compris ? Il est hors de question que j’y aille !
(Reese tend un miroir à Malcolm pour qu’il voit son front)
MALCOLM : Qu’est ce qu’on attend ?
(Tout le monde sort pour aller dans la voiture. Malcolm a une serviette sur la tête)
MALCOLM : Je ne vois rien du tout !
REESE : Tu veux mettre du sang dans la caisse ?
MALCOLM : Eh mais au fait on ne peut pas la prendre, ils le sauront ! Maman a noté le kilométrage avant de partir.
FRANCIS : Ça je peux m’en occuper.
(Plan sur la voiture qui roule en marche arrière à toute vitesse)
DEWEY : Salut l’école
REESE : Oh Malcolm tu rates quelque chose ! Francis assure comme un dieu.
FRANCIS : Y a pas autre chose que cette musique de naze ?
MALCOLM : (à la caméra) Ce qu’il y a de bien avec un traumatisme crânien, c’est qu’il y a des chances que je ne me souvienne de rien après.
FRANCIS : Oh la vache c’est un sens interdit ! C’est une infraction de le remonter à l’envers ?
(Cérémonie du mariage. Hal et Lois sont assis côte à côte)
PRÊTRE: Béni soit cette belle journée où nous célébrons l’union de ces deux âmes sœurs qui n’en feront bientôt plus qu’une. Aujourd’hui devant le seigneur…
HAL : (à Lois) Tu crois que la cérémonie va être interminable ?
PRÊTRE : …Marie et Jack vont lier leur existence …
HAL : (à Lois) Qu’est ce que t’as ?
LOIS : (à Hal) Tu savais que ta famille m’avait attribué un surnom ?
HAL : (à Lois) C’est vrai ? C’est gentil. C’est quoi ?
LOIS : (à Hal) Lois, le dénominateur très commun de la famille.
HAL : (à Lois) C’est super ça ! C’est parce qu’ils n’ont jamais eu quelqu’un comme toi. Il faut dire que t’es honnête, …. pas prétentieuse, directe, alors ils sont un peu déboussolés. Je suis le seul à pouvoir te comprendre. Mais franchement, ça me plaît assez. C’est comme si t’étais mon petit trésor caché.
LOIS : (à Hal) Oh Hal….
PRÊTRE : … et veille sur eux. C’est une sorte de contrat qu’il passe avec ses serviteurs, réunis par amour et pour qui le bonheur est assuré.
(Ils s’embrassent très langoureusement et s’enlace passionnément ce qui interrompt le prêtre. Tout le monde se retourne vers eux)
(A l’hôpital)
INFIRMIERE : Oh mais c’est pas vrai je rêve, encore vous les enfants Et pour une blessure à la tête. On dirait que vous essayez de vous surpasser à chaque fois.
MALCOLM : (à la caméra) On a nos petites habitudes ici.
Flash back de toutes les bêtises.
FRANCIS : Au fait docteur, à propos de la facture…
DOCTEUR : Vous en faites pas, on l’enverra à vos parents.
FRANCIS : Oui justement. On aurait préféré la payer directement.
DOCTEUR : C’est vous qui voyez mais ça va monter dans les 400$
MALCOLM : Qu’est ce que vous dites ?
FRANCIS : 400$ ?
MALCOLM : Vous ne faites pas des cartes de fidélité pour les habitués comme dans les grands magasins ? Sinon on peut payer en nature en faisant les lits par exemple. Ou bien en faisant la toilette des cadavres. (à la caméra) On doit bien se marrer quand on a un travail comme ça.
DOCTEUR : Pardon.
FRANCIS : Voilà on est foutu.
MALCOLM : Pas obligé on doit sûrement pouvoir faire un truc ou appeler quelqu’un.
FRANCIS : Laisse tomber Malcolm.
MALCOLM : J’ai bien une solution, mais… je ne suis pas sur que ça fonctionne.
(Caroline est avec l’infirmière)
INFIRMIERE : Là, madame
CAROLINE : Oh Malcolm ! Est-ce que ça va ? Pardon d’avoir mis si longtemps j’avais bu un peu de vin alors j’ai dû appeler un taxi pour venir. Oh j’étais sur qu’on pouvait établir une vrai relation durable entre nous deux. Ça a dû être dur pour toi de tourner le dos à tes parents mais à long terme tu verras que j’avais raison.
MALCOLM : Non vous vous trompez c’est pas mes parents qui ont fait ça c’est juste un accident. Il ne faut surtout pas qu’ils l’apprennent.
CAROLINE : Pardon ?
MALCOLM : C’est une histoire compliquée. Pour résumer mes parents sont partis à un mariage et mon grand frère (Francis fait coucou à Caroline) est venu de son école militaire pour me garder. D’ailleurs ça devrait être interdit de punir des gens pour une expérience chimique un peu ratée.
REESE : On a besoin de 400$ madame.
MALCOLM : (à Reese) Arrête Reese, tu me laisses parler !
(à Caroline) On en a besoin pour régler l’hôpital parce que si mes parents apprennent que j’ai été blessé ils renverront Francis là-bas et on ne le reverra plus du tout. Et c’est dur parce qu’on l’aime.
CAROLINE : Malcolm ! Je ne peux pas faire ça je suis navrée.
MALCOLM : Mais vous disiez que si j’avais besoin de quoi que ce soit.
CAROLINE : Oui, mais en te disant ça je pensais à des problèmes d’ordre émotif. Tu sais combien ça gagne un professeur ? J’ai exactement 62$ sur mon compte courant.
MALCOLM : Ils prennent les cartes de crédit aussi.
CAROLINE : Je suis vraiment désolé. Je… je suis désolé.
(Caroline s’éloigne)
REESE : On peut la faire craquer.
MALCOLM : Faites là culpabiliser
FRANCIS : Ok c’est pour moi. (à Caroline qui s’est arrêtée) Ça ne fait rien merci quand même.
(à Dewey) Et voilà la crevette il va falloir que je reparte bientôt dans mon école militaire. Et maintenant on risque de ne plus se revoir avant très très longtemps mon grand. Mais continue d’être un bon petit. Tu veux bien faire ça pour moi, hein, la crevette ?
DEWEY : (en pleurant) Arrête Francis
FRANCIS : J’aimerai pouvoir le faire frangin. Mais je ne peux pas.
(On voit Francis planter ses ongles dans le dos de Dewey)
DEWEY : Pourquoi est ce que tu me fais ça ?
FRANCIS : C’est pas moi qui fait ça Dewey, c’est la vie qui est cruelle. Ce n’est pas de ma faute. Je t’en prie arrête de pleurer
DEWEY : Ça fait mal.
FRANCIS : Oui je sais ça me fait mal à moi aussi
CAROLINE : Attendez je vais payer (elle revient). La Jamaïque attendra quelques années. Mais où est ma carte de crédit ?
REESE : Elle est tombée de votre sac ?
CAROLINE : Mais comment est ce possible ?
REESE : Bon allez on y va. Le bureau d’encaissement est là. Ils ont un appareil à carte bleue.
CAROLINE : Comment elle a pu tomber ?
MALCOLM : Merci beaucoup
FRANCIS : (en prenant Dewey dans ses bras) Tu t’es sacrifié pour l’équipe mon vieux. Quand on sera rentré tu pourras manger des glaces jusqu’à en vomir.
DEWEY : Ouais !
(Fin de la cérémonie de mariage. Les mariés s’approchent de la voiture)
LA FOULE : Ouais bravo vive les mariés. Bravo !
JACK : Merci
MARIE : (en ouvrant la porte) Oh
HAL : (en fermant la porte) Hé c’est occupé.
(Retour à la maison. Tous les enfants sont alignés. Malcolm a un bonnet)
HAL : Ah, et bien je ne vois aucun trou nulle part. Ni même pas de plâtre frais pour en reboucher.
LOIS : Je suis sûre qu’il y a un truc pourtant. Il y a toujours quelque chose. (en regardant Malcolm) Qu’est ce que tu essayes de cacher sous ce bonnet ?
MALCOLM : Rien du tout je le mets parce que…
LOIS : (enlevant le bonnet et en voyant la blessure) Oh mes petits chéris.
Elle s’en va
MALCOLM : Quoi c’est tout ? Alors vous pensez que Francis a fait du bon boulot en nous gardant ?
HAL : Oui excellent.
FRANCIS : Sans dec’
LOIS : Absolument. Pour tout te dire on avait des doutes à propos de cette école. Mais ça t’as fait beaucoup de bien. Et t’envoyer là-bas était une illumination.
MALCOLM : (à la caméra) Maman 629 437 – Les garçons 0.
(Malcolm est allongé)
MALCOLM : Du coup on reverra Francis que dans un mois ou deux. Ouais je sais ça craint. Mais on aura essayé. Et puis maintenant je suis plus tranquille à l’école parce que Caroline n’essaye même plus d’avoir des rapports avec moi. Tout ça n’aura pas servi à rien. Et comme dit maman, une expérience n’est jamais vraiment négative. Si tu peux tirer une leçon et j’en ai tiré une bonne ce coup là… Ok tu peux y aller
Dewey est allongé à côté de Malcolm et Reese s’apprête à sauter par-dessus eux en vélo.
