Malcolm Transcript VF épisode 2/16 : Alerte rouge/Red dress saison 1
(On voit Loïs qui lave le parquet et qui arrive dans la chambre des enfants.)
LOIS : Qu’est-ce que vous avez fait ?
MALCOLM : Quoi ?
LOIS : Me la faîte pas à moi. Qu’est-ce que vous avez fait ?
REESE : Rien.
MALCOLM : Maman, j’essaie de faire mes devoirs.
LOIS : Alors ça ne vous gêne pas si je… Regarde ici ! (Elle ouvre un tiroir rempli de vêtements.)
MALCOLM : Maman, je te dis qu’on a rien fait.
LOIS : Vous avez fait quelque chose. Je peux le sentir. Si vous avez encore pété un carreau… (Elle s’approche de la fenêtre clean.) Ce sera retiré de votre…
REESE : T’as fini ? Tu veux me fouiller ?
LOIS : Considère-toi chanceux… Pour cette fois.
(Loïs sort et ferme la porte sur laquelle Dewey est accroché avec des ficelles. Loïs rerentre rapidement.)
DEWEY : C’est pas passé loin.
MALCOLM, à la caméra : Soit elle commence à vieillir, soit on s’améliore.
Générique.
(Dans la cuisine.)
MALCOLM : Le bon côté à être un génie. C’est de jamais à avoir noter aucun numéro. Le mauvais côté, c’est que personne dans la famille ne se donne plus la peine de retenir quoique ce soit. (Malcolm appelle Francis.) Hé Francis, tu m’avais dit de te rappeler la date d’anniversaire de mariage des parents.
FRANCIS : Ah génial, c’est quand ?
MALCOLM : Aujourd’hui.
FRANCIS : T’aurais du me le rappeler plus tôt, j’aurais pu leur acheter quelque chose.
MALCOLM : C’est pas un problème, on a mis ton nom sur notre cadeau.
FRANCIS : Cool. Merci. Je t’en dois une.
MALCOLM : Non, tu me dois 20 $. C’est ta part.
FRANCIS : Vous avez pris un cadeau à 80 $ ?
MALCOLM : Heu… Oui.
(Au supermarché de Loïs.)
LOIS : Oh Craig.
CRAIG : Joyeux anniversaire de mariage. 16 merveilleuses années avec le même homme. Ce Hal est un sacré veinard.
LOIS : T’aurais pas du.
CRAIG : S’il te plaît… Un cadeau bien spécial pour une dame bien spéciale. Un jour bien spécial.
LOIS : Non, vraiment, t’aurais pas du. C’est seulement le mari qui est supposé faire un cadeau.
CRAIG : Bon, ben jette-le alors !
LOIS : Attend. Je veux d’abord voir ce que c’est. Oh, c’est… Je voulais justement essayer cette couleur.
CRAIG : Je sais. Je sais , je t’ai vu le regarder il y a 15 jours.
LOIS : Je ne savais pas qu’on suivait cette marque.
CRAIG : On ne la suit pas.
LOIS : Alors où est-ce que tu m’as vue… ?
CRAIG : Alors, des supers projets pour ce soir ? Qu’est-ce que tu vas porter ?
LOIS : Oh, ça va être formidable, j’ai la robe rouge parfaite pour l’occasion. J’ai économisé deux mois pour l’avoir. Mais ça valait le coup. Je rêve de cette soirée depuis si longtemps…
(On voit Loïs rêvé de la soirée en tête à tête dans un restaurant entrain de s’empiffrer. On voit ensuite Craig rêver d’un tête à tête avec Loïs et Hal qui serait le servant.)
LOIS : Craig.
CRAIG : Hein ? …oui… heu…. Dis Loïs, tu heu… Tu veux voir un film ou faire quelque chose à la pause déjeuner ? Ils passent « Le mariage de mon Meilleur Ami » au rayon vidéo.
LOIS : Non merci, je vais…
CRAIG : Très bien, oublie ce que je t’ai dit. (Craig s’en va mais trébuche sur un portillon et les disques lui tombent sur la tête.) Je vais bien.
(Dans la salle de bain.)
LOIS : Vous avez fini d’emballer votre cadeau ? J’ai rendez-vous avec votre père au restaurant dans dix minutes.
(Dans la cuisine.)
MALCOLM : Un peu plus de papier.
DEWEY : C’est moi qui mets le nœud pour finir.
REESE : Pourquoi c’est à toi qu’elle a donné l’argent pour le cadeau ?
MALCOLM : Parce qu’elle ne voulait pas d’un autre film de karaté.
REESE : Ca se dit Ka-ra-té.
DEWEY : C’est moi qui mets le nœud pour finir.
REESE : On leur a pris quoi au fait ?
MALCOLM : Un cadre.
REESE : Bien lèche cul.
DEWEY : C’est moi qui mets le nœud pour finir.
MALCOLM : On a pas encore fini !
DEWEY : Oui, mais c’est moi qui mets le nœud pour finir.
(Loïs a fini de se préparer et tombe sur sa robe rouge qui est brûlée dans la cuvette des WC.)
MALCOLM : Voilà, c’est fini.
REESE : Enfin. (Reese s’empare du nœud.)
DEWEY : Non, c’est moi qui devais mettre le nœud pour finir !
REESE : T’aurais du le dire alors.
DEWEY : J’vais le dire.
(Dewey sort de la table et va voir Loïs. Mais Loïs est furieuse et sort de la salle de bain avec sa robe brûlée.)
LOIS : Mais c’est pas vrai ? Mais c’est pas vrai ? Mais c’est pas vrai ?!
MALCOLM : Maman ! Qu’est-ce que… ?
LOIS : C’est bien la chose la plus stupide, irresponsable et dangereuse que vous ayez faite. C’est ça que vous voulez ?! Qu’on identifie vos corps calcinés grâce à vos empreintes dentaires ? J’exige une réponse immédiate. Qui a fait ça ?
REESE : C’est Malcolm.
MALCOLM : C’est Reese.
REESE : C’est pas moi !
MALCOLM : C’est pas moi !
DEWEY : On va aller au dentiste ?
(Dans la chambre.)
LOIS : Qui ?
(Malcolm et Reese se montrent tous les deux du doigt. Loïs qui tenait un jouet, un avion, des garçons le jette dans un sac poubelle plastique.)
REESE : Je l’aimais pas de toutes de façons.
(Loïs s’avance vers un plus gros avion.)
REESE : Non ! Non ! Pas celui-là !
(Loïs le met dans la poubelle. Dans le salon, Loïs fait tourner les garçons autour de battes de base-ball.)
LOIS : Qui ?
GARCONS : C’est pas moi, c’est lui. Non, c’était…
LOIS : Bon, tous dans le couloir.
REESE : Je crois que je vais vomir.
LOIS : Vraiment ? Et bien, crois-moi, ça va être le meilleur moment de ta soirée. Personne ne sortira d’ici tant que je ne saurais pas qui a fait le coup.
(Au restaurant.)
HAL, au servant : Tout est bien préparé ?
SERVANT : Je le pense, Monsieur.
HAL : Table 7 ? Château brut 87 ? Hors d’œuvre sur un plateau.
SERVANT : Oui, Monsieur.
HAL : Ah oui, une dernière chose. J’allais oublier. Ma femme commande toujours du homard. Alors si le chef pouvait glisser ça sur la pince du homard avant de le servir. Ca l’excite toujours ce genre de truc. Et moi aussi en fait.
SERVANT : Aucun problème, Monsieur.
HAL : Le violoniste connaît notre chanson ?
SERVANT : Il a eu la partition le matin même.
HAL : Bien. Bien, bien, bien, bien… Cela vous étonnerait de savoir combien de fois j’ai entendu « Tears of a clown » complètement massacré.
(Dans le couloir, Malcolm, Reese et Dewey sont dans un coin. Dewey lâche une caisse et Malcolm et Reese n’en peuvent plus.)
LOIS : Qui ?
REESE : Malcolm !
MALCOLM : Reese !
LOIS : Collez-vous plus au mur…
GARCONS : Maman, sérieusement…. Ca pue ici !
DEWEY : C’est pas ma faute.
LOIS : Tous au salon, vite
(Dewey reste au mur mais Loïs vient le reprendre. Loïs demande aux garçons de mettre la tête sous le canapé qui est rempli de cochonneries.)
REESE : Je te donne 5 $ si tu dis à maman que c’est toi.
MALCOLM : Toi tu lui dis. C’est toi parce que c’est pas moi. (A la caméra.) C’est vrai.
REESE : Qu’est-ce que tu manges ?
DEWEY : Rien.
MALCOLM : Taisez-vous, j’essaie de réfléchir.
REESE : Réfléchir à quoi ? On peut rien faire. J’ai jamais vu maman autant en colère.
MALCOLM : Moi non plus. (A la caméra.) Reese a raison. C’est trop difficile pour nous. Je connais une seule personne qui ait énervé maman à ce point et ait survécu.
(Au téléphone.)
FRANCIS : Allô ? Où elle vous a mis ?
MALCOLM : La tête sous le canapé. Tout ça parce que Reese veut pas admettre que c’est lui qui a fait le coup.
REESE : Toi tu l’admets.
MALCOLM : J’ai rien fait.
REESE : Moi non plus.
MALCOLM : Menteur.
FRANCIS : Du calme ! Vous n’arriverez jamais à rien si vous vous battez l’un contre l’autre. Pour commencer, vous avez tous brûlé sa robe.
MALCOLM : J’ai pas…
FRANCIS : Hé ! Vous êtes tous coupable. Vous devez rester unis. Vous devez rester soudés.
AMI DE FRANCIS : Unis contre qui ?
FRANCIS : Ma mère.
AMI DE FRANCIS : Bien.
FRANCIS : Déjà, personne n’a craqué, vous pouvez être fiers de vous. Elle a fait le coup des jouets ?
MALCOLM : Ouais.
FRANCIS : Le tourniquet ?
MALCOLM : Ouais… ouais…
FRANCIS : Bien, je crois que je connais la suite. Des interrogatoires séparés. Attention, quand vous êtes seul avec elle, elle va prétendre qu’elle est de votre côté. C’est faux.
(Loïs commence à interroger Malcolm en lui servant un soda.)
LOIS : Sers-toi. C’est une bonne marque. Je ne suis pas fâchée contre toi. Je sais que ce n’est pas toi. Tu es un bon garçon. ais j’aimerais que tu m’aides à trouver le coupable. (Avec Reese.) C’est très grave. L’un de tes frères aurait pu brûler toute la maison. Et à cause de cela, il sera sévèrement puni. Mais celui qui m’aider sera un petit garçon très heureux. (Avec Dewey.) Et je tiens à ce que ce soit toi. (Avec Malcolm.) Parce que tu as toujours été mon préféré. (Avec Reese.) Tu as toujours été mon préféré. (Avec Dewey.) Tuas toujours été mon préféré.
MALCOLM : Maman, franchement, je sais pas qui c’est.
REESE : Je sais pas.
DEWEY : Sais pas.
LOIS : Bien, vous pensez sûrement… Que vous avez berné votre bonne vielle mère, hein ? On va voir ça. Si vous voulez jouer. On va jouer toute la nuit.
(Au restaurant Hal est tout seul et se demande ce que Loïs fait. En attendant il joue avec la nourriture, deux bâtonnets de pain et son verre.)
SERVANT : Monsieur.
HAL : Merci. Merci. Vous pouvez m’apporter une autre Vodka Martini, s’il vous plaît ? C’est délicieux. Cette fois, mettez olive, oignon, olive. Ce que vous voudrez.
(Hal essaye de passer un coup de fil à Loïs.)
(A l’école militaire, Francis est toujours au téléphone avec ses amis.)
FRANCIS : Quoi ? J’entends mal…
MALCOLM : Elle est entrain de nous tuer !
(Loïs met à fond une musique débile qui fait : « Soit gentil, pas méchant, c’est pas gentil d’être méchant… ».)
DEWEY : Pourquoi elle gâche toujours ce que j’aime le plus ?
MALCOLM : Francis, je vais lui dire que c’est moi. C’est pas moi, mais tout sauf ça !
FRANCIS ET SES AMIS : Oh mon dieu ! C’est horrible. Ils ont essayé cette méthode sur Noriega. Il paraît qu’à la fin, il voulait couper sa propre oreille.
FRANCIS : Malcolm, il ne faut pas que tu craques maintenant, sinon tu seras entre ses mains pour le restant de tes jours. Alors, écoute-moi bien attentivement Malcolm. Vous allez faire exactement ce que je vais te dire.
(Loïs qui croit être contente de son coup va dans la chambre des garçons et se rend conte qu’il danse tous sur la chanson et la chante même, énervée elle sort.)
REESE : Vous avez vu ça ?
DEWEY : Hourra !
MALCOLM : Francis est un génie ! Allez ! On chante plus fort !
(Loïs rerentre avec son appareil photo pour photographier les enfants danser.)
LOIS : Votre grand-mère et tous vos copains vont adorer cette vidéo à votre prochain anniversaire.
FRANCIS : Tu rigoles ? OK, attend, donne-moi un moment pour réfléchir. Merde, elle est forte.
AMI DE FRANCIS : Est-ce qu’ils ont craqué ?
FRANCIS : Non, Dewey a simulé une crampe d’estomac. Ca leur a fait gagner du temps.
AMI DE FRANCIS : Bien joué.
AMIS DE FRANCIS : Mon vieux, si on avait eu ta mère au Vietnam, y’aurait un Mac Donald à Hanoi en ce moment. -Mec, y’a un Mac Donald à Hanoi. -Géant.
(Au restaurant, Hal abandonne d’essayer d’appeler chez Loïs car ça ne répond pas.)
HAL : Franklin, je vais commander.
FRANKLIN : Vous en êtes sûr, Monsieur ?
HAL : Dans notre famille, on a un dicton : « Après une heure mange sans elle. Si c’est plus long, y’a un truc qui cloche. ».
FRANKLIN : Très bien trouvé, Monsieur.
HAL : Quand la vie t’offre un citron, fait une citronnade. Vous avez de la citronnade ?
FRANKLIN : Non, Monsieur.
HAL : Vous avez des citrons ?
FRANKLIN : Oui, Monsieur.
HAL : Alors jetez-en une rondelle dans un autre Martini et voyons le menu.
(A la maison)
REESE : Qu’est-ce qu’elle fait ?
MALCOLM : Je peux pas voir.
REESE : Elle est peut-être partie.
MALCOLM : Bien sûr, elle est sortie nous acheter des cadeaux.
DEWEY : Hourra !
REESE : C’est vraiment trop calme. Ca me rend dingue.
DEWEY : On devrait encore chanter.
REESE : Tais-toi, Dewey ! Je me demande combien il y a de trou dans les plaques au plafond.
MALCOLM : 186 480.
REESE : Tu les as tous comptés ?
MALCOLM : Nan, tu comptes les trous d’un plaque en longueur et en largeur, tu les multiplies, puis tu multiplies ça par le nombre de plaques.
REESE : C’est de pire en pire.
MALCOLM : Quoi ?
REESE : Ce truc de grosse tête. Tu vas continuer à être de plus en plus intelligent et bizarre ?
MALCOLM : Je sais pas.
REESE : Ben, tu peux pas te calmer juste un peu ? Parce que ça devient tuant d’avoir à me battre tout le temps.
MALCOLM : Qu’est-ce que tu racontes ?
REESE : Ben, au moins deux fois par jour, je suis obligé de tabasser un sale gosse qui t’insulte. Franchement, c’est épuisant.
MALCOLM : Tu te bats parce que des mecs m’insultent ?
REESE : Le dernier c’était un taré de toutes les façons. Il était plutôt mal placé pour critiquer.
MALCOLM : Merci.
REESE : De quoi ?
MALCOLM : Nan rien.
REESE : Hé. A quoi je suis entrain de penser ?
MALCOLM : Je suis un petit génie, pas un devin.
DEWEY : Est-ce que tu comprends ce que les chiens disent ?
MALCOLM : Nan.
DEWEY : Moi oui.
LOIS : Les garçons… (Dans le salon.) Je ne sais pas qui vous a donné cette idée ridicule de front uni, mais je n’aime pas ça. Je me vois forcée de faire une chose horrible. Dîtes adieu à un membre chéri de la famille… (Loïs s’empare d’une batte.) Qui ? (Elle s’apprête à casser la télévision.)
GARCONS : NON !!!!!!!!! Maman, non !
(La sonnerie retentit.)
LOIS : Si jamais vous osez… Et ne bougez pas d’un poil.
(Et Loïs va ouvrir.)
ED, le voisin : Bonsoir Loïs.
LOIS : Ecoutez Ed, il est 9h du soir, et là, je suis plutôt occupée.
ED : C’est justement ça le problème. Il est 9h du soir, et j’entends encore des hurlements. En plus, ça ne ressemble pas à vos hurlements habituels, c’était plutôt des hurlements de mort. Je ne suis pas du genre à me plaindre…
LOIS : C’est pourquoi on vous aime bien.
(Loïs ferme la porte. Loïs cherche les enfants dans le salon et elle se rend compte qu’ils ont couru.)
LOIS : Dans votre chambre. IMMEDIATEMENT.
(Dans les toilettes du restaurant, Hal rencontre un servant.)
HAL : C’est très sympa ici.
SERVANT : Merci beaucoup, monsieur. J’aime bien créer une atmosphère. Votre dîner vous plaît-il Monsieur ?
HAL : Et bien si vous considérez quatre olives, deux oignons… Et beaucoup d’alcool comme dîner, alors, oui.
SERVANT : Très drôle, Monsieur.
HAL : Qu’est-ce que vous avez comme parfums ?
SERVANT : Mmh…. Vous cherchez quelque chose de particulier ?
HAL : Je pensais à un parfum qui me servirait de signature. J’aimerais bien quitter une pièce et entendre les gens dirent : « Wahou, mais ça sent Hal ici. » Mais… Dans le sens d’un compliment, bien sûr.
SERVANT : Heu… Voyons voir, … vous… Vous êtes du genre bois de Santal.
HAL : Bois de Santal, hein ? Bois de Santal. Essayons ça alors, allons-y. Oui. C’est très bien. Encore un peu. Voilà. Oh, c’est vraiment très bien. Vous faîtes honneur à votre profession, Monsieur. (Un homme sort des toilettes.) Ce type est un génie. (L’homme ne le regarde pas.) Conard de snob. On croirait qu’on est tous égaux dans un tel lieu. Même un roi a l’air imbécile quand il répond à l’appel de la nature. J’ai pas raison ? Bien sûr que j’ai raison. Et bien, ça a été un plaisir. (Il lui tend la main, mais le servant ne la lui tend pas.) Excusez-moi.
SERVANT : Bonne soirée. Monsieur.
HAL : Oui.
SERVANT : Je vous remercie d’avoir posé les yeux sur moi.
(Loïs se regarde devant un miroir.)
LOIS : Mes enfants, je ne sais vraiment plus quoi faire. Je ne veux punir personne. Tout ce que je souhaite, c’est la vérité. Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là, mais il faut que ça cesse. Nan, ils ne marcheront jamais. (Loïs découvre le cadeau des enfants et se rappelle de Hal. Elle décroche le téléphone pour l’appeler en même temps que Francis est sur la ligne.) Oh mon dieu, Hal.
(Au camp militaire.)
FRANCIS : Ils ont sauvé la télé !
AMI DE FRANCIS : Bravo ! Génial !
FRANCIS : Beau boulot. C’est magnifique. Vous êtes entrain de la rendre complètement cinglée, il est temps de passer à l’offensive.
MALCOLM : A l’offensive ?
FRANCIS : Tout à fait. Elle ne… Attends une minute. T’entends pas respirer ?
MALCOLM : Quoi ?
FRANCIS : Maman ?
LOIS : Malcolm, tu peux raccrocher s’il te plaît ?
FRANCIS : Salut maman. Joyeux anniversaire de mariage.
(Dans la chambre.)
MALCOLM : Pas bon ! Pas bon !
REESE : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
MALCOLM : Maman ! Téléphone !
GARCONS : Oh ! Oh non. Oh non. On va tous mourir !
MALCOLM : Ca y est, cette fois je fugue.
REESE : Attend ! On peut s’en tirer. Tu dois utiliser ta cervelle. Pense. Pense.
MALCOLM , à la caméra : Je n’arrive qu’a pensé qu’il est entrain de me pincer les tétons.
MALCOLM : D’accord. Pense… Pense… J’ai trouvé.
(Au restaurant, Hal et le servant qui était dans les toilettes mangent ensemble et rigolent.)
HAL : Oh mmh... ça y est. C’est notre chanson. (Un violoniste commence le morceau pour Hal et Loïs, normalement.) Enfin, pas notre chanson.
SERVANT : Je peux… ?
HAL : Un autre verre…
(Loïs et Francis au téléphone.)
LOIS : Je ne le crois pas Francis. Tu dois trouver ça malin de les monter contre moi ?
FRANCIS : Non maman.
LOIS : On ne t’as pas envoyé à Marlin Academy pour que tu sapes mon autorité à distance.
FRANCIS : Alors pourquoi vous m’y avez envoyé ?
LOIS : Certainement pas pour que tu sapes mon autorité. Et si je ne m’abuse, tu es entrain de saper mon autorité.
FRANCIS : Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu passes ton anniversaire à t’énerver pour une robe débile ? C’est ce que tu comptais faire ce soir ?
LOIS : Qu’est-ce que je dois faire Francis ? Laisser couler ?
FRANCIS : Oui, c’est exactement ce que tu devrais faire, laisser couler. Mais tu ne peux pas, t’as jamais rien su laisser couler.
LOIS : Je sais laisser couler.
FRANCIS : Très bien.
LOIS : Je sais le faire.
FRANCIS : Très bien.
LOIS : Je sais le faire !
FRANCIS : D’accord oublie ce que je viens de te dire.
LOIS : J’ai plus envie de te parler. Des fois, tu me tellement en rogne que j’ai envie de te briser la nuque. T’as reçu les cookies que je t’ai envoyés ?
FRANCIS : Ouais, ils étaient extra.
LOIS : Bien.
(Loïs raccroche et se dirige vers la chambre des garçons et elle les découvre attachés au plafond avec des combinaisons ridicules.)
MALCOLM, à la caméra : Je jure sur le papier, c’était une idée géniale.
LOIS : Bon c’est fini. Habillez-vous, on va dîner.
MALCOLM , à la caméra : Oh mon Dieu ça a marché.
REESE : Quoi ?
LOIS : Dîner. Je vais tout de même pas vous laissez crever de faim. J’ai pas vraiment besoin d’avoir les services sociaux et des journalistes qui squattent devant ma porte. Dépêchez-vous avant que je change d’avis.
REESE : Et la robe ?
LOIS : J’aimais beaucoup cette robe.
(Hal rentre à la maison.)
HAL : Merci pour le voyage Tony.
TONY : Quand tu veux Hal !
HAL : Bonsoir ! Chérie ? Les enfants ? Y’a quelqu’un ? La soirée se finit en apothéose. (Hal s’assoit dans le canapé et allume la télé qui est suspendu au plafond. Il allume une pipe, mais laisse tomber l’allumette qui met le feu au canapé.) Oh non ! Oh merde ! Pourquoi faut toujours que je brûle tout comme ça ?
FIN de l’épisode
(Note : Ce transcript a été fait par l’équipe du site Malcolm HypnoSeries / pour le site Malcolm HypnoSeries.)